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Reprise fragile du marché immobilier selon les Notaires de France

Posted on mai 10, 2025

Reprise fragile du marché immobilier selon les Notaires de France

Contents
Une reprise timide dans un climat économique incertainUn marché toujours sous tension malgré les signaux positifsDes prix qui résistent, mais une correction amorcéeUn accès au crédit toujours difficile pour les ménagesLes perspectives pour les mois à venir : prudence et incertitudeConclusion : un marché de transition

Une reprise timide dans un climat économique incertain

Au cœur d’une période marquée par des tensions économiques, les Notaires de France ont récemment publié leur note de conjoncture immobilière, dressant un état des lieux à fin février 2025. Le constat est clair : si certains signes de reprise apparaissent, le marché immobilier français reste sous pression. Le volume de transactions dans l’ancien, bien qu’en hausse par rapport aux mois précédents, ne retrouve pas encore les niveaux de l’après-Covid.

Les transactions de logements anciens atteignent 835 000 sur douze mois glissants à fin février 2025. Ce chiffre, légèrement en hausse depuis le point bas d’octobre 2024 (820 000 ventes), illustre une dynamique de reprise, certes, mais marquée par une évolution lente et fragile.

Un marché toujours sous tension malgré les signaux positifs

Le léger redressement des ventes s’explique par plusieurs facteurs : une stabilisation des taux d’intérêt, une meilleure lisibilité sur la politique monétaire de la BCE, mais aussi une forme d’adaptation du marché immobilier à ce nouveau contexte. Cependant, les notaires constatent que cette reprise reste hétérogène selon les territoires et les profils d’acheteurs.

Dans les grandes métropoles et les zones économiquement dynamiques, le regain d’activité est plus net. En revanche, les zones rurales ou les villes moyennes peinent à retrouver un rythme de croisière. Cette divergence confirme l’importance croissante des facteurs locaux dans la dynamique immobilière.

Des prix qui résistent, mais une correction amorcée

Sur le plan des prix, la note met en avant une baisse modérée mais continue dans l’ancien. Les données indiquent une érosion des prix de l’immobilier ancien depuis mi-2023, toutefois sans effondrement. Le recul s’explique principalement par le resserrement du crédit et la perte de pouvoir d’achat immobilier des ménages.

Cependant, cette baisse des prix reste contenue en raison de la raréfaction de l’offre, du blocage du marché locatif et de la difficulté de relogement, autant d’éléments qui limitent les marges de négociation.

Un accès au crédit toujours difficile pour les ménages

L’un des freins majeurs au redémarrage du marché reste l’accès au financement bancaire. Malgré la pause dans la hausse des taux directeurs, les crédits immobiliers restent moins accessibles qu’auparavant. Les banques durcissent leurs conditions, demandent davantage d’apport et se montrent prudentes face aux profils jugés plus risqués.

Résultat : les jeunes actifs ou les primo-accédants peinent encore à entrer sur le marché. Ce phénomène contribue à limiter le volume des ventes et freine les mutations résidentielles.

Les perspectives pour les mois à venir : prudence et incertitude

À court terme, les Notaires de France appellent à la prudence. Si le marché montre quelques signes de stabilisation, la reprise demeure fragile. L’évolution des taux, les décisions politiques en matière de logement (PTZ, politique locative) et la conjoncture économique générale seront déterminantes pour les mois à venir.

Ils soulignent également que la problématique du logement neuf, en crise profonde, pèse indirectement sur l’ancien en réduisant les possibilités de parcours résidentiels. Une relance de la construction serait indispensable pour fluidifier l’ensemble du secteur.

Conclusion : un marché de transition

Le marché immobilier français se trouve aujourd’hui dans une phase de transition, entre ajustement des prix, normalisation du crédit et adaptation des acheteurs comme des vendeurs aux nouvelles réalités économiques. La baisse des volumes de transactions semble avoir atteint un plancher, mais le rebond reste modéré.

Cette période appelle à une vigilance accrue des professionnels de l’immobilier, et à un accompagnement renforcé des acquéreurs. Plus que jamais, il devient crucial de rester informé des évolutions pour saisir les opportunités qui ne manqueront pas d’émerger dans ce marché en recomposition.

Dans ce contexte, les notaires, en tant qu’acteurs clés du marché immobilier, jouent un rôle essentiel d’observateurs mais aussi de conseillers, pour aider à décrypter les tendances à venir.

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