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Immobilier commercial en 2024 au Québec : année de ralentissement

Posted on mars 16, 2025

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Contents
Un marché de l’immobilier commercial sous pressionLes facteurs expliquant le ralentissementLa hausse des taux d’intérêtUn climat économique incertainL’évolution des besoins des entreprisesLes segments les plus touchésLes bureaux en difficultéLe commerce de détail en transformationUne reprise progressive en fin d’annéeLes secteurs porteursPerspectives pour 2025

Immobilier commercial au Québec en 2024

Un marché de l’immobilier commercial sous pression

En 2024, le secteur de l’immobilier commercial au Québec traverse une période de ralentissement marqué. Plusieurs facteurs influencent cette situation, notamment la hausse des taux d’intérêt, l’incertitude économique et les changements dans les habitudes de consommation et de travail. Cette conjoncture pousse investisseurs et promoteurs à adopter une approche plus prudente, bien que certaines transactions aient connu une légère reprise en fin d’année.

Les facteurs expliquant le ralentissement

La hausse des taux d’intérêt

Depuis 2022, les taux d’intérêt ont connu une augmentation notable. Cette tendance se poursuit en 2024, rendant les financements plus coûteux et réduisant ainsi la rentabilité des investissements immobiliers. Pour les entreprises et investisseurs, cette situation freine les nouvelles acquisitions et les projets de développement.

Un climat économique incertain

L’économie québécoise, comme l’ensemble du marché nord-américain, subit les effets d’incertitudes liées à l’inflation, aux fluctuations des marchés financiers et aux tensions géopolitiques mondiales. Cette instabilité impacte directement l’immobilier commercial, les entreprises et investisseurs hésitant à s’engager dans des projets à long terme.

L’évolution des besoins des entreprises

Depuis la pandémie, le paysage du travail a considérablement évolué. Avec la popularisation du télétravail et des modèles hybrides, la demande pour les bureaux traditionnels diminue. De nombreuses entreprises cherchent des espaces plus flexibles et mieux adaptés aux nouvelles réalités professionnelles, impactant directement les valeurs locatives et les taux d’occupation.

Les segments les plus touchés

Les bureaux en difficulté

Le segment des bureaux est particulièrement affecté. Avec l’essor du télétravail, plusieurs entreprises réduisent leur empreinte immobilière, entraînant une hausse des taux d’inoccupation, notamment dans les centres-villes. Certaines tours de bureaux peinent à retrouver leur niveau d’occupation d’avant 2020, mettant à mal les propriétaires et gestionnaires d’immeubles.

Le commerce de détail en transformation

Le secteur du commerce de détail connaît également des défis. La montée en puissance du commerce en ligne et la transformation des habitudes de consommation poussent plusieurs commerces à repenser leur modèle d’affaires. Si certaines grandes surfaces résistent, d’autres commerces traditionnels connaissent des difficultés, affectant directement la rentabilité des espaces commerciaux.

Une reprise progressive en fin d’année

Malgré ces défis, certaines transactions d’immobilier commercial ont connu un rebond à la fin de 2024. Cette reprise s’explique en partie par un réajustement des prix de vente et une stabilisation relative des taux d’intérêt. Des opportunités commencent à émerger, notamment pour les investisseurs prêts à prendre des risques calculés et à anticiper une future remontée du marché.

Les secteurs porteurs

Si certains segments peinent à se redresser, d’autres affichent une meilleure résilience. L’immobilier industriel, notamment les entrepôts et espaces logistiques, reste un marché porteur grâce à l’essor du commerce en ligne et aux nouvelles exigences de la chaîne d’approvisionnement. De même, le marché des immeubles mixtes (combinant résidentiel et commercial) suscite un intérêt croissant.

Perspectives pour 2025

Alors que 2024 s’achève sur une note contrastée, les perspectives pour 2025 restent incertaines. Beaucoup dépendra de l’évolution des taux d’intérêt et de la reprise économique. Toutefois, les investisseurs les plus avisés savent qu’un marché en transition peut offrir des opportunités intéressantes à moyen et long terme.

Le secteur de l’immobilier commercial au Québec devra donc s’adapter aux nouvelles réalités économiques et aux besoins changeants des entreprises et consommateurs. Si le ralentissement actuel suscite des préoccupations, il pourrait également marquer le début d’un cycle de transformation ouvrant la voie à de nouvelles opportunités.

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