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Droits des OQTF en France pour mariage et prêt immobilier

Posted on avril 24, 2025

Contents
IntroductionH2 – L’OQTF : Définition et portéeH2 – Se marier en France tout en étant sous OQTFH3 – Le droit au mariage reste protégéH3 – Conséquences sur le séjourH2 – Immobilier : Un prêt bancaire encore possible ?H3 – Les banques et la situation administrativeH3 – Cas particuliers et solutions potentiellesH2 – Les recours juridiques, un levier de stabilitéConclusion

Introduction

En France, recevoir une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) n’est pas synonyme de perte totale de ses droits civiques ou sociaux. Bien que cette mesure administrative vise à inciter une personne étrangère à quitter le territoire national, elle n’implique pas nécessairement l’impossibilité de se marier ou de contracter un prêt immobilier. Certaines situations exceptionnelles permettent encore d’accéder à des droits fondamentaux.

H2 – L’OQTF : Définition et portée

Une OQTF est une mesure administrative prise par les préfectures à l’encontre des ressortissants étrangers en situation irrégulière. En 2024, près de 140 000 OQTF ont été émises en France. Toutefois, le nombre réel d’exécutions reste relativement faible : environ 20 000 expulsions effectives ont été comptabilisées la même année. Ce décalage statistique illustre clairement que l’émission d’une OQTF ne se traduit pas toujours par une expulsion immédiate ni par la suppression de tous les droits.

H2 – Se marier en France tout en étant sous OQTF

H3 – Le droit au mariage reste protégé

En dépit d’une OQTF, un ressortissant étranger conserve son droit au mariage, un droit fondamental protégé par la Convention Européenne des Droits de l’Homme. La France ne peut légalement s’opposer à une union sous prétexte du statut administratif d’un des futurs époux.

Si un maire s’oppose à la célébration du mariage au motif du séjour irrégulier d’un des conjoints, cette décision peut être contestée devant un tribunal administratif. En clair, même avec une OQTF, se marier en France est tout à fait possible, à condition de suivre les démarches légales habituelles : publication des bans, dossier complet, entretiens.

H3 – Conséquences sur le séjour

Un mariage avec un citoyen français peut également ouvrir la voie à une régularisation du séjour pour la personne concernée. Après 3 ans de vie commune documentée, le conjoint étranger peut demander un titre de séjour vie privée et familiale. Cela peut mettre fin à l’OQTF en cours, notamment si la demande est acceptée par la préfecture ou en cas de recours juridique.

H2 – Immobilier : Un prêt bancaire encore possible ?

H3 – Les banques et la situation administrative

Lorsque l’on parle de crédit immobilier, la première condition exigée par les banques est la stabilité : revenu régulier, résidence stable, historique bancaire clair. Dans ce contexte, une OQTF peut effectivement représenter un obstacle, mais il ne s’agit pas d’une interdiction formelle d’accès au financement.

Un individu sous OQTF peut toujours tenter d’obtenir un prêt immobilier. Tout dépend de la politique de la banque, de la solidité de son dossier et parfois de son co-emprunteur s’il en a un. De plus, certaines banques peuvent être plus souples dans les cas où le demandeur dispose d’importants apports personnels, ou d’un partenaire ressortissant français qui soutient la demande.

H3 – Cas particuliers et solutions potentielles

Certaines personnes sous OQTF qui disposent d’un emploi déclaré, de revenus stables ou d’un projet d’installation durable en France peuvent convaincre un établissement bancaire de financer un projet. L’appui d’un notaire ou d’un conseiller en crédit immobilier peut également renforcer la faisabilité de leur demande.

Néanmoins, les refus sont fréquents et souvent motivés par le caractère incertain de la situation légale du demandeur. D’où l’intérêt de régulariser sa situation avant ou pendant les démarches d’achat immobilier.

H2 – Les recours juridiques, un levier de stabilité

Face à une OQTF, plusieurs recours juridiques existent. L’étranger peut contester cette décision devant le juge administratif dans un délai de 30 jours. En attendant la décision du tribunal, l’expulsion est suspendue, ce qui offre une période de stabilité administrative aux personnes concernées.

Pendant cette période, elles peuvent toujours se marier, travailler sous conditions, ou même finaliser un projet immobilier, surtout si celui-ci est déjà bien avancé.

Conclusion

En France, le statut de personne sous Obligation de Quitter le Territoire Français ne signifie pas nécessairement exclusion des droits essentiels tels que le mariage et l’accès à des solutions immobilières. Malgré les difficultés administratives et la précarité du statut, certaines voies permettent encore de bâtir une situation stable, voire pérenne.

À travers une bonne connaissance des textes législatifs, des recours juridiques existants et une stratégie rigoureuse, il est encore possible pour ces personnes de contracter un prêt immobilier ou de concrétiser un mariage civil, autant d’étapes favorisant l’intégration à long terme.

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