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Crédit immobilier : hausse des taux pour la première fois

Posted on avril 14, 2025

Contents
Crédit immobilier : hausse des taux pour la première foisUn retournement inattendu dans un marché en mutationPourquoi cette remontée des taux ?L’attentisme de la Banque centrale européenneUne reprise de la demandeUn coût de refinancement toujours élevéQuel impact pour les emprunteurs ?Une capacité d’emprunt en baisseUn marché toujours tenduQue peut-on attendre dans les prochains mois ?Des perspectives contrastéesL’attente de signaux macroéconomiquesFaut-il emprunter maintenant ou attendre ?Conclusion

Crédit immobilier : hausse des taux pour la première fois

Un retournement inattendu dans un marché en mutation

Après plusieurs mois de stabilisation, les taux des crédits immobiliers repartent à la hausse, une première depuis le début de 2023. En avril, le taux moyen sur 20 ans atteint désormais 3,35 %, contre 3,2 % en mars. Cette évolution, bien que modérée, pourrait marquer un tournant pour les emprunteurs comme pour les investisseurs.

Pourquoi cette remontée des taux ?

Plusieurs facteurs expliquent ce retournement de situation sur le marché du crédit immobilier.

L’attentisme de la Banque centrale européenne

Malgré des signes de ralentissement de l’inflation en zone euro, la BCE n’a pas encore abaissé ses taux directeurs. Ce maintien crée un environnement de prudence chez les banques, qui revoient légèrement leur grille tarifaire. Les établissements financiers doivent continuer à préserver leurs marges, dans un marché encore incertain.

Une reprise de la demande

Les taux d’emprunt ayant fortement baissé entre fin 2023 et début 2024, cette détente a relancé l’intérêt des acheteurs. Le nombre de demandes de crédit a donc augmenté, conduisant les banques à ajuster leurs conditions pour mieux réguler l’afflux de dossiers. La remontée des taux serait ainsi un ajustement plutôt qu’un durcissement durable.

Un coût de refinancement toujours élevé

Même si la tendance à la baisse des taux directeurs pourrait s’amorcer dans les mois à venir, les banques continuent de financer une partie de leurs prêts à des taux élevés. Ce décalage entre les prévisions et la réalité contraint les établissements à afficher des taux plus élevés à court terme pour ne pas creuser leurs pertes.

Quel impact pour les emprunteurs ?

L’augmentation de 0,15 point peut paraître minime, mais elle se répercute rapidement sur le coût total du crédit immobilier.

Une capacité d’emprunt en baisse

Avec un taux plus élevé, les mensualités augmentent mécaniquement pour un prêt de même montant. Par conséquent, beaucoup d’acheteurs voient leur capacité d’emprunt diminuer. Un emprunteur dont le taux passe de 3,2 % à 3,35 % sur 20 ans peut perdre plusieurs milliers d’euros en capacité de financement.

Un marché toujours tendu

Le marché immobilier reste prudent. La hausse des taux vient freiner une reprise encore fragile, notamment dans les zones où les prix ont peu baissé depuis 2022. Les primo-accédants continuent de rencontrer des difficultés à boucler leur plan de financement, faute d’apport ou de revenus suffisants.

Que peut-on attendre dans les prochains mois ?

Des perspectives contrastées

Si la BCE décide de baisser ses taux dès le second semestre 2024, les taux immobiliers pourraient de nouveau se détendre. Mais toute dépendra aussi de la stratégie des banques françaises, qui ont fait preuve de prudence tout au long de la crise immobilière récente.

L’attente de signaux macroéconomiques

La situation reste dépendante de la conjoncture globale. Une reprise économique, un recul durable de l’inflation et une baisse des tensions géopolitiques pourraient favoriser un climat propice à l’apaisement des taux. Inversement, tout choc financier ou économique pourrait les maintenir à un niveau élevé.

Faut-il emprunter maintenant ou attendre ?

Il est toujours délicat de prédire l’évolution des taux immobiliers. Néanmoins, si votre projet est mûr et que vous bénéficiez d’un bon apport, il peut être judicieux de concrétiser rapidement. En effet, même à 3,35 %, les taux restent bien inférieurs à ceux constatés dans les années 2000, où ils avoisinaient les 5 % à 6 %.

D’un autre côté, un emprunteur flexible pouvant reporter son achat de quelques mois pourra peut-être bénéficier d’une meilleure conjoncture d’ici la rentrée 2024. Tout dépendra alors de l’évolution des politiques monétaires et du comportement des banques.

Conclusion

La hausse des taux de crédit immobilier enregistrée en avril 2024 marque une pause dans la détente du marché observée ces derniers mois, mais ne traduit pas encore un renversement durable de la tendance. Face à une situation économique encore instable, les banques jouent la prudence. Les emprunteurs doivent donc rester vigilants, bien préparer leur dossier et rester à l’affût des évolutions à venir.

Un bon accompagnement bancaire et une veille régulière sur les taux peuvent faire la différence. Le marché de l’immobilier continue de s’adapter, et les acteurs avisés sauront tirer parti des opportunités, même dans un contexte de taux en légère hausse.

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